Assistante d'édition, chargée de « La Bibliothèque des voix », et traductrice, aux éditions des femmes-Antoinette Fouque.
Figure de proue du féminisme américain, Andrea Dworkin a été prise pour cible de la haine antiféministe. Le milieu de l’édition américaine lui reproche le manque de « féminité » de son écriture, directe et sans compromis, qui choque et décille les consciences. Pour survivre, elle se tourne vers l’art oratoire et se déplace de campus en associations, où elle suscite l’admiration, la colère et le débat.
Publié en 1976 aux États-Unis, enrichi en 1981 d’une nouvelle préface, ce recueil rassemble neuf de ses discours. L’autrice y aborde des problématiques aussi diverses que l’art, le rapport des filles à leur mère, la chasse aux sorcières, le lesbianisme, la non-violence et l’histoire « amérikaine ». Toutes visent le même objectif : un appel à la sororité afin de galvaniser les femmes dans la lutte contre la domination masculine, jusqu’à son abolition totale.