Elisabeth Jacquet est autrice de littérature contemporaine.
À travers une exploration très personnelle du langage, son écriture lui permet d'aborder de manière littéraire et poétique des sujets quasi sociologiques : le concept de mari dans Mon mari et moi (Serge Safran éditeur, 2017 ; Ed. Piper Verlag 2019 Allemagne) ; un état des lieux entre trentenaires à la fin du 20e siècle (Avec nous/Le retour, réédition Ed. de l’Attente 2019) ; le souvenir d'enfance (Quand j’étais petite, Ed. de l’Attente, 2012) ; la lecture (Les grands parcs blancs, Flammarion, 2001) ; notre relation à la télévision (Le supplément télévision, Ed. de l’Attente, 2006) ; le catalogue de meubles comme support sentimental (Dans ma maison, notre catalogue, ed. Melville/Léo Scheer, 2003) ; la modernité d’une grande héroïne romanesque du XIXème siècle (Anna Karénine, c’est moi, ed. Philippe Rey, 2010).
À la suite d’une résidence d’auteur de la Région Ile-de-France effectuée pendant 10 mois à la Cité des métiers à Paris autour du thème « Métiers, emplois, place dans notre société en pleine mutation économique et technologique », elle a également écrit un texte pour le théâtre : Opéra Travail lauréat en 2015 de l’Aide à la Création du CNT (Artcena).
Depuis quelques années, son travail concourt à la redécouverte de femmes créatrices oubliées, élaborant à sa manière un autre féminisme :
Eva Gonzalès/Rencontre avec une jeune femme moderne (L'Atelier Contemporain, 2020) traite, à
travers les œuvres et la biographie d'une femme peintre du XIXe siècle, de notre relation à l'art à l'époque d'Internet.
Une émission lui a été consacrée en 2023 sur la chaîne universitaire CultureGnum/Canal U
Elle a reçu en juillet 2022 une bourse de création du CNL (Centre National des Lettres) pour écrire un texte théâtral autour de son homonyme, la musicienne et compositrice Elisabeth Jacquet de La Guerre.
Liant le mot et le mouvement, elle est co-fondatrice de l’association Memory/Mouvement et enseigne la méthode FeldenkraisTM à Paris.
Songeant à cette phrase de Roland Barthes : « C’est l’Autorité du style, c’est-à-dire le lien absolument libre du langage et de son double de chair, qui impose l’écrivain comme une Fraîcheur au-dessus de l’Histoire. »
je me plais à penser que Ménop’ose (deuxième printemps) à sa manière rafraîchit la ménopause, en ce qu’il propose une exploration libre des mots, injonctions, refrains, assignations, qui lui sont habituellement liés.
Pareille à la minceur, la beauté, la jeunesse ou les capsules de café, la marque Ménopause a désormais son ambassadrice : Geneviève – Jeune vie en Ève –, au prénom éternel et combattant.
Geneviève traverse le livre et ses états, subit les injonctions sociales et mélancoliques faites aux femmes, mais expérimente aussi la réjouissante possibilité d’envoyer tout bouler.
Écrire commentaire