Francine Rosenbaum est orthophoniste ethnoclinicienne. En Suisse et en Italie elle exerce des activités de supervision, de recherche et de formation à la prise en charge des familles migrantes et à la médiation linguistico-culturelle...
Les mots pour les maux de l’exil réunit un ensemble de ses articles ou conférences, éclairant la réflexion, mais aussi plus directement la pratique qu’elle a progressivement élaborées pour aider les professionnels des troubles de la scolarité et de la communication à assister efficacement les migrants, indépendamment du traitement purement administratif qui les régit.
Auteure notamment de :
- 1997, Approche transculturelle des troubles de la communication – Langage et migration, Paris, Masson.
- 2010, Les humiliations de l’exil. Les pathologies de la honte chez les enfants migrants, collection Psychothérapies créatives, Paris, Fabert.
- 2013, Le umiliazioni dell’esilio. Le patologie della vergogna dei figli dei migranti, Milano, Franco Angeli.
- 2018, Les mots pour les maux de l’exil. Chemins narratifs de reconnaissance, Paris, Fabert
- 2018, Migrazioni di parole. Percorsi narrativi di riconoscimento, Milano, Franco Angeli
Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe (et même au-delà). D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toutes les modes intellectuelles, sa périodicité est de deux numéros doubles par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherche.
L'identité est un thème aux multiples facettes. Terme aux sens multiples qui touche à la fois à l'individuel et au collectif. L'identité comme notion psychologique, biologique philosophique et psychanalytique. L'identité est-elle culturelle ? Est-elle innée ou bien acquise ? Peut-elle se modifier ? Peut-elle être usurpée, volée ? Les siècles passent, leurs visages aussi, mais demeure la question de l'identité. Est-elle ce qui nous différencie ou bien ce qui nous lie ? L'hypokeimenon) des Grecs nous permet de nous retrouver au milieu de la mutation constante de notre caractère et de notre apparence. Tout bouge sauf ce que l'on appelle le "je" ou le "sujet". Comment parler de soi-même sans se reconnaître comme tel ? Faut-il revenir à Socrate et à son « connais-toi, toi-même ! » ? L'identité se pense-t-elle de la même façon sur le continent africain, en Asie ou dans les pays du nord ? L'identité est devenue numérique, mais elle est aussi biométrique ? L'identité est surveillée, sous surveillance, on demande à la démontrer à l'aide de passeport, de carte, etc. Mais au milieu de tout cela, l'identité ne serait-elle qu'une affaire de langage ?
Ont participé à ce numéro : Elizaveta Korzhova, Marie-Reine Mouton, Claude Mesmin, Samia Smida, Béryl Serizy, Christophe Charpiot, Nadège Langbour, Francine Rosenbaum, Sophie Sendra, Sonia Bressler, Marcel Taibé, Firita Danga Odile, Hayatou Daouda, Fatoumata Sali, Pascale Denance, Tran Thi Thu Ba, Jocelyne et Denis Martin, Isabelle Béné, Sofia Antoine.
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