Claudine Monteil est écrivaine, historienne et diplomate française.
Née en 1949 dans une famille universitaire et scientifique, elle a été inspirée dans sa lutte pour les droits des femmes par l'exemple de sa mère, la chimiste Josiane Serre, ancienne directrice de l'École normale supérieure de jeunes filles (ex-Sèvres). Celle-ci a aidé des jeunes femmes à accéder à des postes de responsabilité jusqu'alors réservés aux hommes. Le père de Claudine Monteil est le mathématicien Jean-Pierre Serre, médaille Fields, prix Abel, professeur honoraire au Collège de France et grand-croix dans l'ordre de la Légion d'honneur.
Active dans les mouvements étudiants des années 1968-1970 auprès du philosophe Jean-Paul Sartre qu'elle a bien connu, elle s'engage en 1970, à l'âge de 20 ans, dans le Mouvement de libération des femmes. Elle se lie d'amitié avec Simone de Beauvoir, auteure du Deuxième Sexe, jusqu'à sa disparition en 1986. Celle-ci la présente à sa sœur l'artiste-peintre Hélène de Beauvoir, dont elle sera également très proche.
En plus de ses activités littéraires, Claudine Monteil est également une ancienne diplomate française. Elle a occupé plusieurs postes au sein du ministère des Affaires étrangères et du développement international jusqu'à fin 2014, notamment en lien avec les institutions spécialisées des Nations unies ayant trait aux dossiers économiques, aux droits des femmes et des enfants (UNICEF, FNUAP etc.) et à la culture (Unesco).
Elle présente
Un dimanche d’automne 1970, une jeune militante déçue du machisme étudiant post-1968 sonne à la porte de Simone de Beauvoir.
Cette première rencontre dans le cadre du mouvement de femmes qui allait devenir le MLF fut à l’origine d’une relation amicale et militante qui dura 16 ans jusqu’au décès de Simone de Beauvoir.
Entrainée dans le tourbillon du mouvement féministe naissant, organisant manifestations et meetings pour l’IVG et pour dénoncer les crimes faits aux femmes, Claudine Monteil va participer à toutes ces luttes avec Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi.
Ce témoignage, direct, enjoué et intime des débuts du féminisme militant en France offre une vision très humaine de Simone de Beauvoir, nous fait rencontrer les pionnières, Gisèle Halimi, Monique Wittig, Delphine Seyrig, Françoise d’Eaubonne, Marceline Loridan-Ivens et nous rappelle que le combat des femmes ne s’est pas joué qu’à l’Assemblée Nationale.
Une Curie peut en cacher une autre, et si Marie, physicienne et chimiste double Prix Nobel, a inspiré le monde entier, ses filles Irène et Ève ont également eu des vies hautement romanesques.
Marie Curie est une combattante : malgré des débuts difficiles en Pologne occupée, avec une mère malade puis des études à Paris sans le sou, elle révolutionne la médecine et les recherches sur la radioactivité aux côtés de Pierre Curie. Mais si on connaît bien la scientifique, la femme et mère, aussi, est passionnante – et l’éducation qu’elle dispense à ses deux filles les mènera chacune vers un grand destin.
Irène suivra la voie scientifique de sa mère : Prix Nobel de chimie à son tour, c’est en femme engagée qu’elle prend part à la lutte pour les droits des femmes. Ève, sa cadette, choisit les lettres et la diplomatie : auteure du primé Madame Curie, elle côtoie les plus grands, des Roosevelt à Gandhi en passant par Churchill, et tient un rôle essentiel au sein des Forces françaises libres auprès de de Gaulle.
Claudine Monteil brosse le portrait de ces trois femmes aux destins fulgurants et complexes, dont le courage, l’intelligence et l’engagement ont contribué à bâtir leur siècle.
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