En ce 23 avril, le froid glacial qui souffle sur Grenoble n’empêche pas notre groupe d’affdusiennes, accompagnées de quelques maris, de partir à la découverte de maisons, portes, escaliers remarquables du XVIIe siècle à Grenoble.
- Au 2, Rue St Jacques, maison de 1620 , remaniée en 1810 , par Renauldon, maire de Grenoble
Vu : Porte en bois surmontée de volutes en pierre grise ; à l'intérieur, bel escalier en fer forgé du XVIII e
- Place Grenette ; Au fond de la place , à côté de l’appartement Gagnon, grand-père de Stendhal ; immeuble au décor sculpté par la ganterie Favelle.
- Au 20, Grande Rue, Appartement Gagnon.
En face la Librairie Arthaud, installée ici depuis les années 1920, dans cette maison de 1645 de la Famille Rabot, offre un bel Escalier à l italienne , partant d une cour aujourd hui couverte, avec des paliers permettant de passer d’un bâtiment à un autre ; balustres en pierre ; Différent de « l'escalier à la française » ; La Famille Teisseire, enrichie à la révolution, célèbre pour son ratafia de cerises, aurait aussi possédé cet immeuble.
- Au 16 Rue Jean Jacques Rousseau, Hotel Coupier de Maille, XVII e s, avec un double porte en bois avec des lions.
En face, Oriel, (fenêtre en encorbellement) de 1550 , sur la façade arrière de la Librairie Arthaud, était peut être , à l origine , un oratoire.
- Rue Lafayette ,élégant petit perron intérieur dans la maison de la Famille Allois d Herculais.
- Au 12 , Rue des Clercs, maison Mably, XVIIIe s , avec un escalier à 4 noyaux , à l intérieur.
- Au 22, Rue Barnave, maison de 1490 de François Marc, avec une porte gothique surmontée d’un lion ailé tenant une banderole avec le mot : Paix ;
A l'intérieur, un couloir sous une voute croisée d’ogives , débouche sur une cour avec des fenêtres à meneaux ; encore des inscriptions ; un blason martelé à la révolution ; un escalier à vis ; Incroyable cette maison cachée dans un coin !
- Au 6, Rue Brocherie, l Hotel de Pierre Bucher, parlementaire , 1560 , remarquablement restauré en 2009 après le rachat des bâtiments par la ville de Grenoble ;
La restauration , en éliminant les ajouts des siècles , a permis de retrouver les élégantes hautes fenêtres, les coursières sur volutes.
Dans la Mëme cour , Hotel de Crouy Chanel 1758.
Vu : un contrat de mariage de 1773 de la fille du Marquis de Baronnat, signé par plusieurs familles nobles du Dauphiné ;
- Au 8, Rue Chenoise, Hotel Vaucanson , avec un superbe escalier sur loggias de 1640.
Pour achever cette visite , l histoire savoureuse , contée sous la loggia, de la famille de la Croix de Chevrières , noblesse de robe anoblie au XVIe s.
Jean II , veuf, nommé par le Roi, Evêque de Grenoble en 1607, et père d’Evêque ; son fils Alphonse , nommé coadjuteur de son père en 1611, sacré Evêque de Grenoble en 1616 !
Quel bonheur de se réchauffer , ensuite , à « L'escalier », avec des mets raffinés : Une belle journée !
Notes de Françoise Guy
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