Henriette Levillain, professeur émérite à Paris-Sorbonne. Auteure de nombreux ouvrages et articles parmi lesquels Saint-John Perse (Fayard, 2013, Grand Prix de la biographie littéraire de l’Académie française), elle a plus récemment publié Yourcenar. Carte d’identité (Fayard, 2016) ainsi que Virginia Woolf. Carte d’identité (Fayard, 2021).
Elle présente
Katherine Mansfield est née en 1888 à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Elle est morte de la tuberculose en 1923 à Avon, près de Fontainebleau. Elle avait trente-quatre ans. Mansfield, par instinct et par goût, n’a écrit que des nouvelles. Faute de traces de son « campement » sur terre et en raison de nombreux malentendus, Katherine Mansfield, la seule dont Virginia Woolf avouait avoir été jalouse en tant qu’écrivain, est tombée dans la fosse commune de l’oubli.
L’écriture fut son unique ligne de force. Dans le Midi de la France, où elle passe ses derniers hivers dans la souffrance et la solitude, elle écrit ses plus beaux textes. Elle cherche le mot juste, la perfection mélodique. Elle s’y épuise. Mais elle découvre enfin l’euphorie.
Henriette Levillain retrace avec talent la vie et l’œuvre de cette femme sensuelle, musicienne, éprise de nature et de liberté.
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